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I D’un point de vue médical, une addiction est considérée comme une pathologie cérébrale incluant une dépendance plus ou moins importante à un produit ou à une activité en particulier. Ce processus sera plus ou moins rapide, en fonction de la fréquence de votre consommation et de votre résistance à l’hormone du plaisir. (Sérotonine, dopamine,…).

L’addiction peut prendre diverses formes. Les plus courantes concernent l’alcoolisme, le tabac ou celle à des drogues comme le cannabis et la cocaïne. Elle est aussi devenue courante dans différents domaines. Depuis quelques années, de plus en plus de jeunes développent par exemples des addictions aux paris, aux jeux vidéo et aux écrans en tout genre.

Un usage ou une consommation excessive de ces sources de plaisir éphémères initie un état de manque, dès le moment où vous en êtes privé. Les addictions à des substances illicites ont des effets secondaires à long terme, dont l’exposition à différentes formes de cancer, des troubles psychiatriques, ou de possibles contaminations au VIH. Source : INSERM – Addictions

“Si le travail c’est l’opium du peuple, alors je ne veux pas finir drogué…”
– Boris Vian

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01. Comprendre les mécanismes de l'addiction

👉 Qu’est-ce qu’une addiction ?

D’un point de vue médical, une addiction (ou dépendance) est considérée comme une pathologie cérébrale incluant une dépendance plus ou moins importante à un produit (substance psychoactive) ou à une activité en particulier (addiction comportementale).

Définition complète : L’addiction se caractérise par l’impossibilité de contrôler un comportement malgré la connaissance de ses conséquences négatives. La personne dépendante continue sa consommation ou son comportement même quand cela détruit sa santé, ses relations, sa carrière ou ses finances.

👉 Le circuit de la récompense : la prison dorée du cerveau

Le mécanisme neurologique : Toutes les addictions activent le circuit de récompense du cerveau, principalement via la libération de dopamine (hormone du plaisir et de la motivation).

Le processus d’installation de la dépendance :

  1. Première exposition : Le produit ou le comportement provoque une libération massive de dopamine (10x la normale pour la cocaïne)
  2. Renforcement positif : Le cerveau associe ce plaisir intense à l’action (fumer, boire, jouer…)
  3. Tolérance : Le cerveau s’adapte et nécessite des doses croissantes pour le même effet
  4. Dépendance physique : Le corps ne fonctionne plus « normalement » sans la substance
  5. Dépendance psychologique : L’identité même de la personne s’associe à la consommation
  6. Manque et compulsion : En l’absence de la substance, un état de manque insupportable apparaît

Autres neurotransmetteurs impliqués :

  • Sérotonine : Régulation de l’humeur (déficit dans l’addiction)
  • GABA : Anxiété et relaxation (perturbé par l’alcool notamment)
  • Endorphines : Sensation de bien-être (mimées par les opiacés)

👉 Les différents types d’addictions

Addictions aux substances (avec dépendance physique)

Alcool :

  • 2ème addiction la plus répandue en France (5 millions de personnes)
  • Dépendance physique et psychologique très forte
  • Syndrome de sevrage potentiellement dangereux

Tabac / Nicotine :

  • 1ère addiction en France (15 millions de fumeurs)
  • Dépendance physique modérée mais psychologique intense
  • 75 000 décès/an liés au tabac

Drogues illicites :

  • Cannabis : 1,5 million d’usagers réguliers, addiction psychologique forte
  • Cocaïne : Addiction très rapide, pic de dopamine extrême
  • Héroïne / Opiacés : Dépendance physique la plus forte, syndrome de sevrage sévère
  • Amphétamines / Méthamphétamine : Destruction neuronale progressive
  • MDMA / Ecstasy : Perturbation sévère de la sérotonine

Médicaments :

  • Benzodiazépines (Xanax, Lexomil) : Addiction insidieuse, prescriptions légitimes devenant dépendances
  • Opioïdes (Tramadol, Codéine) : Crise sanitaire majeure aux USA, émergente en France
  • Somnifères : Dépendance psychologique forte

Addictions comportementales (sans substance)

Jeux d’argent et paris sportifs :

  • 600 000 joueurs problématiques en France
  • Activation du circuit de récompense identique aux drogues
  • Endettement massif, destruction familiale

Jeux vidéo :

  • Reconnue comme maladie par l’OMS (2018)
  • Particulièrement chez adolescents et jeunes adultes
  • Isolement social, échec scolaire/professionnel

Écrans et réseaux sociaux :

  • Dopamine libérée à chaque « like » ou notification
  • Anxiété en l’absence du smartphone (nomophobie)
  • Impact sur le sommeil, la concentration, les relations

Sexe et pornographie :

  • Addiction en forte augmentation avec l’accès internet
  • Impact sur les relations réelles et l’intimité
  • Escalade vers contenus de plus en plus extrêmes

Achats compulsifs :

  • Plaisir éphémère de l’achat, endettement chronique
  • Accumulation d’objets non utilisés
  • Honte et culpabilité post-achat

Travail (workaholism) :

  • Valorisé socialement mais destructeur
  • Burn-out, ruptures familiales
  • Fuite d’autres problématiques via le surinvestissement professionnel

Alimentation :

  • Sucre : Activation du circuit de récompense similaire à la cocaïne
  • Boulimie / Hyperphagie : Compulsions alimentaires incontrôlables
  • Orthorexie : Obsession de l’alimentation « saine »

Sport (bigorexie) :

  • Dépendance à l’endorphine libérée pendant l’effort
  • Surentraînement, blessures, isolement social

Pour aller plus loin : Consultez les ressources de la Fédération Française d’Addictologie pour mieux comprendre les mécanismes de dépendance.

Besoin d’aide immédiate ?

Si vous ou un proche êtes en difficulté face à une addiction, n’hésitez pas à contacter :

Trouvez un centre d’aide près de chez vous : Annuaire des CSAPA (Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie)

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02. Les causes profondes de l'addiction

👉 Facteurs biologiques et génétiques

Vulnérabilité génétique : 40-60% du risque d’addiction est génétique. Si un parent est alcoolique, le risque pour l’enfant est multiplié par 4. Certains gènes influencent :

  • La sensibilité aux effets des substances
  • La vitesse de métabolisation
  • La régulation de la dopamine

Neurobiologie individuelle : Certaines personnes produisent naturellement moins de dopamine, les rendant plus vulnérables à rechercher des sources externes de plaisir intense.

👉 Facteurs psychologiques

Traumatismes et histoire personnelle :

  • Abus physiques, sexuels ou émotionnels dans l’enfance
  • Négligence parentale ou attachement insécure
  • Deuils non résolus, pertes majeures
  • Harcèlement scolaire ou professionnel

Troubles psychologiques associés (comorbidité) : 70-80% des personnes dépendantes souffrent d’un trouble associé :

  • Dépression : Auto-médication via substances
  • Anxiété et troubles anxieux : Fuite via la consommation
  • Troubles bipolaires : Phases maniaques et consommation
  • TDAH : Impulsivité et recherche de stimulation
  • Troubles de la personnalité : Borderline notamment

Faible estime de soi et honte : Cercle vicieux : faible estime → consommation → honte → faible estime

Gestion émotionnelle défaillante : L’addiction comme anesthésiant émotionnel. Incapacité à gérer tristesse, colère, frustration autrement.

👉 Facteurs sociaux et environnementaux

Environnement familial :

  • Parents consommateurs (modélisation)
  • Conflit familial chronique
  • Pression familiale excessive ou au contraire désinvestissement

Contexte social :

  • Groupe de pairs consommateurs (pression sociale)
  • Accessibilité aux substances (quartier, milieu professionnel)
  • Normalisation de certaines addictions (alcool en France)

Stress et traumatismes environnementaux :

  • Précarité économique, chômage
  • Isolement social, solitude
  • Événements de vie stressants accumulés

Contexte culturel : Certaines professions à risque : restauration/hôtellerie (alcool), milieu artistique (drogues), finance (cocaïne), tech (amphétamines)

👉 Spécificité du contexte parisien

À Paris, certains facteurs amplifient les risques :

  • Stress urbain intense : Rythme effréné, transports, pression professionnelle
  • Accessibilité : Toutes substances disponibles rapidement
  • Culture de la fête et de l’excess : Normalisation de la consommation
  • Isolement dans la foule : Solitude urbaine paradoxale
  • Compétition sociale : Pression de réussite, comparaison constante

03. Apprendre à dire NON : Reprise de contrôle

👉 Pourquoi est-il si difficile d’arrêter ?

Le mythe de la volonté : « Il suffit d’avoir de la volonté » est une croyance erronée et culpabilisante. L’addiction a reprogrammé le cerveau. La volonté seule est insuffisante car :

  1. Le cortex préfrontal (siège de la volonté) est affaibli par l’addiction
  2. L’amygdale (émotions, peur) est hyperactive, générant l’anxiété du manque
  3. Les automatismes sont ancrés profondément (inconscient)

Le syndrome de sevrage : Arrêt brutal → Symptômes physiques et psychologiques intenses :

  • Anxiété, irritabilité massive
  • Douleurs physiques (selon la substance)
  • Insomnie sévère
  • Dépression, idées noires
  • Envies irrépressibles (craving)

Les rechutes font partie du processus : 85% des personnes rechutent dans la première année. Ce n’est PAS un échec mais une étape du processus. Chaque tentative enseigne et rapproche de la réussite finale.

👉 Les étapes de la sortie d’addiction

Modèle de Prochaska et DiClemente (5 étapes) :

  1. Pré-contemplation : « Je n’ai pas de problème » (déni)
  2. Contemplation : « J’ai peut-être un problème » (ambivalence)
  3. Préparation : « Je vais faire quelque chose » (décision)
  4. Action : Mise en place du changement (sevrage)
  5. Maintien : Consolidation sur le long terme

L’hypnose intervient principalement aux étapes 3, 4 et 5.

04. Comment l'hypnose libère des addictions

👉 Pourquoi l’hypnose est-elle efficace ?

1. Accès à l’inconscient : là où réside l’addiction

L’addiction est un mécanisme inconscient. Vous ne décidez pas consciemment « je vais avoir envie d’une cigarette maintenant ». C’est automatique, réflexe.

L’hypnose permet de :

  • Contourner les résistances du mental conscient
  • Accéder aux programmations profondes
  • Modifier les automatismes à la source

Exemple concret : Jean, 45 ans, fumeur, a conscience que fumer est nocif. Pourtant, chaque pause café, sa main va automatiquement chercher une cigarette. Ce réflexe est inconscient. L’hypnose reprogramme ce lien café = cigarette.

2. Modification des schémas de pensée et comportements

Travail sur les déclencheurs (triggers) : Chaque addiction a ses déclencheurs :

  • Alcool : Soirée, stress, solitude
  • Tabac : Café, stress, après repas
  • Cocaïne : Soirée, besoin de performance
  • Jeux : Ennui, fuite de problèmes

Sous hypnose :

  • Identification précise des déclencheurs personnels
  • Désensibilisation (ces situations ne déclenchent plus l’envie)
  • Installation de nouveaux comportements de remplacement

Techniques utilisées :

  • Recadrage : Changer la signification associée à la substance
  • Aversion conditionnée : Créer une association négative (goût dégoûtant, nausée)
  • Visualisation : Se voir réussir sans la substance

3. Renforcement de la motivation et de la volonté

La motivation est fluctuante. L’hypnose permet de :

  • Ancrer profondément les raisons d’arrêter
  • Amplifier le désir de liberté
  • Installer une détermination stable, moins sensible aux fluctuations émotionnelles

Technique d’ancrage motivationnel : Sous hypnose, je guide le patient à visualiser sa vie future sans addiction :

  • Santé retrouvée, énergie
  • Fierté personnelle
  • Relations améliorées
  • Liberté financière
  • Estime de soi restaurée

Cette visualisation est encodée émotionnellement et devient un ancrage réactivable.

4. Gestion du stress et de l’anxiété

80% des rechutes sont liées au stress. La substance était le mécanisme de gestion du stress. Sans elle, la personne est démunie.

L’hypnose enseigne :

  • Relaxation profonde instantanée (ancrage de calme)
  • Auto-hypnose pour gérer les moments difficiles
  • Techniques de respiration anti-stress
  • Retraitement des émotions à l’origine de la consommation

Résultat : Nouveaux outils de gestion émotionnelle, rendant la substance obsolète.

5. Traitement des causes profondes

L’addiction est souvent un symptôme, pas la cause première. L’hypnose permet d’aller aux racines :

Travail sur les traumatismes : Si l’addiction cache un traumatisme (abus, deuil, abandon), l’hypnose permet de :

  • Revisiter ces mémoires en sécurité
  • Les retraiter (désensibilisation)
  • Libérer la charge émotionnelle

Restructuration de l’identité : Souvent, la personne s’identifie à sa dépendance : « Je suis alcoolique », « Je suis fumeur ».

Sous hypnose :

  • Déconstruction de cette identité limitante
  • Construction d’une nouvelle identité : « Je suis une personne libre qui a vaincu l’alcool »
  • Installation profonde de cette nouvelle image de soi

6. Réduction du syndrome de sevrage

L’hypnose diminue significativement les symptômes de sevrage :

  • Anxiété réduite de 60-70%
  • Envies (craving) divisées par 2 à 3
  • Sommeil amélioré
  • Douleurs physiques atténuées

Mécanisme : L’hypnose agit sur le système nerveux autonome et la production d’endorphines naturelles, compensant partiellement le manque.



Questions fréquentes - Arrêter de fumer par hypnose Paris

L'hypnose est-elle efficace pour arrêter de fumer ?

Oui, l'hypnose est reconnue comme l'une des méthodes les plus efficaces pour arrêter de fumer. Avec un taux de réussite élevé, elle permet de modifier les comportements liés au tabagisme à un niveau inconscient.

Combien de séances pour arrêter de fumer avec l'hypnose ?

La plupart de mes patients arrêtent de fumer en 1 à 2 séances d'hypnose. Une séance peut parfois suffire pour les personnes très motivées. Un suivi peut être proposé si nécessaire.

Vais-je grossir en arrêtant de fumer par hypnose ?

L'hypnose permet de travailler simultanément sur l'arrêt du tabac et la gestion du poids. Je propose des suggestions spécifiques pour éviter la prise de poids lors du sevrage tabagique.

L'arrêt du tabac par hypnose fonctionne-t-il si j'ai déjà essayé d'autres méthodes ?

Absolument ! L'hypnose agit différemment des substituts nicotiniques ou médicaments. Même si vous avez échoué avec d'autres méthodes, l'hypnose peut vous aider à arrêter de fumer définitivement.

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