Le vaginisme

Le vaginisme : la porte ouverte à l’Anorgasmie et à la Dysorgasmie ?

L’anorgasmie désigne l’impossibilité à atteindre l’orgasme et la dysorgasmie, un trouble de l’orgasme. Au cours de sa vie, toute femme peut est confrontée à des troubles du désir et du plaisir (Vaginisme Anorgasmie Dysorgasmie). Qu’elle soit en couple ou célibataire, amoureuse ou pas, ses envies et besoins varient au rythme des années, des épreuves, des expériences. Ces passages à vide peuvent être physiques ou psychiques. Alors avant de parler de frigidité ou de dire adieu à sa sexualité mettons des mots sur les maux.

Sujet encore tabou ?

C’est un problème assez commun dans la sexualité féminine, qu’il soit présent dès le début ou qu’il intervienne plus tard. Les femmes atteintes de vaginisme ont souvent honte et n’en parlent à personne ; ce qui rend son traitement plus compliqué, car une femme peut vivre avec depuis de nombreuses années… Le vaginisme est aux femmes ce que les problèmes d’érection sont aux hommes; il est difficile d’en parler, car cela touche des sujets intimes sensibles, renvoyant de part et d’autre à la féminité ou à la masculinité. En couple, le vaginisme peut même contraindre les deux partenaires à ne plus avoir de rapports sexuels et de procéder par « in vitro » ou à l’aide d’une seringue (en envoyant le sperme à l’intérieur du vagin) pour concevoir un enfant.

Le vaginisme, quand la pénétration devient insupportable

Réflexe inconscient de défense, ce spasme involontaire de contraction des muscles du périnée ferme l’entrée du vagin et rend la pénétration impossible. Le sujet est vécu comme honteux et tabou mais loin d’être marginal, puisque 1% des femmes en âge de procréer seraient touchées. S’il survient depuis la première tentative de coït, le vaginisme est dit primaire alors qu’il est secondaire, si il est déclenché par un traumatisme (viol, accouchement, épisiotomie…) Dans la majorité des cas, la contraction se produit dans toutes les tentatives de pénétration : pénis, doigt, tampon, spéculum… Ce vaginisme peut aussi être la conséquence d’une vulvodynie (douleurs chroniques) qui correspond à des sensations de brûlure qui rendent la pénétration douloureuse, ou d’une sécheresse vaginale qui peut signaler un manque de préliminaires. Par mécanisme de défense, le corps va associer la pénétration à un acte traumatisant et/ou douloureux et se défendre en se refermant empêchant toute possibilité d’avoir toute forme d’orgasme.

Anorgasmie : libérer le plaisir et l’orgasme

Il arrive parfois que par pudeur, ou par crainte, honte ou autre, que certaines personnes retiennent leurs émotions et leur ressentis lors d’un acte sexuel. La problématique principale est que certaines frustrations empêchent la personne de profiter pleinement de tout le plaisir que lui offre son corps. 
Il s’agit là de quelque chose que nous rencontrons dans de nombreuses problématiques en hypnose : le lâcher-prise. En effet, il n’est pas toujours facile de faire confiance à son partenaire, ni même se faire confiance lorsque que l’on touche à l’intime. Certains préfèrent donc rester dans la maîtrise complète de leurs ressentis, quitte à se mettre des bâtons dans les roues.
 Ne plus contrôler, s’oublier, lâcher-prise et maîtriser sa libération du plaisir sont des choses qui peuvent s’apprendre grâce à l’hypnose. 
Et de la même manière qu’il est possible de jauger ses désirs, vous pouvez apprendre à jauger votre plaisir, jusqu’à la création même d’orgasmes, de manière instantanée et sans contact physique. Certaines zones cérébrales doivent également être désactivées pour atteindre l’orgasme. Apprendre à se laisser emporter par ses propres sensations érotiques et franchir le seuil orgasmique se mettent en place rapidement mais de nombreuses situations peuvent compliquer ce fameux lâcher-prise : anxiété, inconfort, stress, dépression, inquiétude par rapport à l’image du corps ou l’image de soi, manque de confiance dans le/la partenaire, craintes par rapport à l’absence de contraception, à la continence urinaire, à l’apparition de douleurs, etc.

Dysorgasmie : je ne vais pas y arriver !

Parfois, on a l’impression que l’on approche du seuil orgasmique, mais des peurs inconscientes ou simplement des pensées négatives (« Je ne vais pas y arriver ») resurgissent et l’excitation redescend. Des images émotionnellement fortes peuvent également bloquer le lâcher-prise (réminiscence d’une agression ou d’abus sexuels, partenaire infidèle…) indispensable à l’orgasme. Enfin, les difficultés orgasmiques peuvent être liées à l’impression d’une obligation de performance (une injonction à jouir) entretenue par l’idée qu’un rapport sexuel doit forcément se conclure par un orgasme de chaque partenaire. Cette pression de performance, que l’on s’impose soi-même ou que l’autre nous impose (en partant d’une bonne intention !), induit une anxiété, qui peut nuire au plaisir sexuel.

Une sexualité idéale ?

Le thérapeute explorera nos idées reçues (nous en avons tous) sur la sexualité masculine et féminine, mais aussi notre représentation de la sexualité idéale et celle que nous prêtons à notre partenaire. La latitude que nous nous autorisons (et autorisons à l’autre, consciemment ou inconsciemment) dans les pratiques sexuelles sera clarifiée. Le travail thérapeutique sera différent selon que les difficultés orgasmiques surviennent dans un contexte peu excitant (problème d’ajustement des pratiques sexuels aux désirs profonds, manque de désir sexuel) ou dans un climat d’excitation érotique (problème de « lâcher-prise »). Dans le cas où la femme a déjà connu une vie sexuelle harmonieuse et satisfaisante en atteignant l’orgasme, le travail du praticien en hypnose va être de retrouver par régression en âge l’équilibre sexuel de la femme à l’époque où elle était épanouie sexuellement. Cependant, quand l’orgasme n’a jamais pu être déclenché le praticien en hypnose va faire ressentir une sensation inconnue à la patiente en réunissant tous les éléments conditionnant l’orgasme. Ainsi, la femme pourra enfin avoir une vie sexuelle épanouie.

Une solution face au Vaginisme / Anorgasmie / Dysorgasmie

La pénétration n’est pas le seul aspect de la sexualité, au contraire, mais il ne faut pas la refuser parce que l’on pense son vagin « trop étroit » ; des couples vivent très bien sans la pénétration. Mais si cela vous gêne, il ne faut surtout pas faire du vaginisme une fatalité. Dédramatiser, se libérer des injonctions à jouir à tous les coups, partir à la découverte de son corps, seul ou à deux et consulter un hypnothérapeute si besoin pour apprendre à lâcher-prise, à déconnecter de ce mental trop envahissant, à améliorer sa connaissance de ses zones érogènes et la communication érotique au sein du couple.

RDV CHRISTOPHE TESSIER PARIS 7

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